« Bon, si dans 3 secondes exactement, le feu tourne au rouge je lui envoie un message… MERDE ! Bon j’lui envoie quand même ! Ou non ?! Il ne le mérite pas ! Et puis c’est qu’un message, vas y ! Mais pourquoi ce n’est pas lui qui m’envoie ? Fais chier, je fais quoi ? Tout ça à cause d’un con qui n’en vaut pas la peine ! » OU PAS ! Enfin je veux dire, mis à part que le genre masculin soit sans logique (féminine) ou n’ait aucun tact (ou pas l’idée d’agir comme on le voudrait)... on doit admettre que les filles et l’indécision sont deux termes qui vont très bien de paire !
Le fameux « je ne sais pas », Ah pour ça on est très fortes nous les filles ! « Je ne m’aime pas ! » « Pourquoi ? » « J’sais pas j’suis grosse, enfin j’veux pas être un mannequin non plus, j’veux dire j’veux être normal » « Mais c’est quoi normal ? » « Bah j’sais pas -_-‘ ».
Et si la question, était plus profonde ? Les filles et l’indécision, ou cette incapacité à exprimer un choix quand on est incité à le faire… « Ce master que propose le CELSA m’intéresse trop, mais j’ai été acceptée Science Po ».On se retrouve toujours dans une situation ou un choix se présente et c’est panique à bord ! Et, comme dirait William James (psychologue) « il n’y a pas d’Homme plus malheureux que celui chez qui n’est habituelle que l’indécision ». Mais comment y remédier ? Peut être essayer de se demander d’où celle-ci vient elle ?
L’Art de détourner ou le manque d’estime de soi. Pour parer cette indécision (chronique), la femme cherche souvent à esquiver la question par peur de se tromper, par anxiété. Les personnes qui ne parviennent à se décider souffrent d’un manque d’estime de soi, de la peur de déplaire…tout cela pour montrer que tout est question d’une confiance en soi qu’il s’agisse du domaine professionnel, relationnel ou autres. D’où ce manque de confiance en soi peut- il provenir ? La famille est une réponse parmi tant d’autres, non pas qu’elle joue un rôle négatif au développement de la confiance en soi mais elle n’y contribuerait pas non plus. L’enfant n’est (pratiquement) jamais confronté à des choix durant son enfance, les parents prenant toujours les décisions. Ce qui semble plutôt normal, mais il faudrait tout de même favoriser le travail d’introspection dès l’âge de 7ans, notamment en appliquant le brainstorming en famille (chaque membre de la famille pourrait prendre part au processus de décision et donnerait lieu à plusieurs possibilités).
“You would never know, if you could ever be, if you never try, you will never see” (Lupe Fiasco). Donc pas de quoi s’affoler, prenez donc vos décisions tout en évaluant les enjeux (posez vous les bonnes questions), en envisageant le futur (avantages/ inconvénients) et en se fiant à son intuition tout en utilisant sa tête pour assumer sa décision. Toujours prendre l‘avis des autres en compte sans pour autant être influencé. Tout simplement, s’imposer cette confiance en soi, car on est souvent seul face aux décisions que l’on doit prendre. Dans tous les cas restez positif car comme dirait Henry Ford “Indecision is often worse than wrong action.”
By Sara
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